L’Union des Etudiants de Toulouse s’est réunie ce vendredi 22 septembre à l’Université Jean Jaurès (Mirail). Ce syndicat proteste contre l’administration de l’Université qui laisse plusieurs dizaines d’élèves sans affectation pour la rentrée.
« Ne nous regardez pas, rejoignez-nous! » clament les étudiants, mégaphones à la main. C’est devant le bâtiment de la présidence de L’Université Jean Jaurès au Mirail que l’Union des Etudiants de Toulouse (UET) s’est donné rendez-vous ce vendredi 22 septembre. Une trentaine d’étudiants sans affectation et de syndiqués sont présents. À l’aide de mégaphones, ils appellent les membres de l’administration à venir les rencontrer. À trois jours de la rentrée universitaire, le syndicat de l’UET est en colère en raison de la situation critique de nombreux élèves. « Certains sont sans affectation et d’autres sont contraints de faire une formation qu’ils ne souhaitent pas », explique Robin Cantaloube, membre de l’UET.
Seuls les premières années de licence ainsi que les masters sont concernés par la réforme. Devenus sélectifs, de nombreux étudiants, dont certains étrangers, sont mis de côté. Le syndicat a d’ores et déjà enclenché des démarches auprès de l’administration. Certaines filières ont alors accepté des étudiants supplémentaires, mais l’UEF n’est pas satisfaite de cette mesure. Une centaine d’étudiants sont
concernés, 50 en première année de licence et 50 en master, les syndiqués se battent pour que « chacun ait une affectation» a déclaré Robin Cantaloube.
Le syndicat attend des réponses concrètes de la part de l’administration. Le vice-président de la présidence, Ollivier Haemmerlé, est venu apporter quelques éléments de réponse. Il affirme que l’Université manque de moyens et que l’intégration de nouveaux étudiants et mettrait à mal fonctionnement pédagogique, mais aussi étudiant. Une déclaration perçue comme une trahison de la part des étudiants, qui accusent la direction de ne pas tenir les engagements. Suite à de nombreux échanges, une petite délégation du syndicat a obtenu le droit à une entrevue avec le vice-président en milieu d’après-midi afin de débloquer la situation. L’UET s’est dite prête à renouveler le rassemblement si aucune évolution ne transparait avant lundi. « Le plus important est que les étudiants soient scolarisés » rappelle Robin Cantaloupe.