Depuis vendredi, les autorités indonésiennes ont placé le niveau d’alerte à son seuil maximal, alors que le volcan Agung gronde depuis le mois d’août. Situé sur l’île de Bali, le volcan et son éventuelle éruption menacent près de 50.000 personnes qui ont d’ores et déjà été évacuées. Le périmètre de sécurité est étendu sur un rayon de 9km autour du cratère, situé lui-même à plus de 3.000 d’altitude.
La dernière éruption du volcan remonte à 1963 et avait fait à l’époque plus de mille morts. Les cendres du volcan avaient alors volé jusqu’à Jakarta, la capitale indonésienne, située à près de 1.000 kilomètres du mont Agung. Si les sites aéroportuaires surveillent de près l’évolution de la situation, elle pourrait devenir cauchemardesque pour les hubs touristiques que sont l’île de Bali comme celle de Java, voire celle de Sumatra. Au bon souvenir de l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll en 2010, qui avait alors provoqué d’importantes perturbations dans le trafic aérien en Europe continentale.