Ne plus avoir des voitures diesel et essence dans les grandes villes d’ici 2040 est l’un des objectifs principaux du plan climat de Nicolas Hulot, fixé en octobre dernier. La mise en oeuvre de cette mesure se fait progressivement par des interdictions, des amendes et des vignettes en commençant dans la capitale. Êtes-vous prêt(e) à changer de véhicule en faveur de l’environnement ?
Ilona, 19 ans, étudiante :
« C’est plus une question de budget que du respect de l’environnement. Si les prix ne baissent pas, je ne changerai pas de véhicule. Et dans ce cas-là, je protégerai la planète en faisant d’autres actions comme trier mes déchets, faire de temps en temps du co-voiturage… évidemment, si on peut acheter une voiture électrique à un petit budget, je la prendrai. Mais pas avec les tarifs d’aujourd’hui. »
Fabrice, 42 ans, chauffeur-livreur :
« Oui, je suis prêt à modifier de voiture pour la planète si ça aide à la protéger. Mais il faut aussi que le gouvernement nous aide. Si le gouvernement baisse le prix des véhicules électriques ou en nous donnant une prime, on les achèterait. Et il n’y aurait pas de diesel ou d’essence sur les routes. »
Mina, 18 ans, étudiante :
« Je ne changerai pas, je l’abandonnerai ! (rire) Je préfère prendre les transports en commun ou venir en skate, ça pollue moins que la voiture. Franchement si tout le monde le faisait, on aurait beaucoup moins de pollution et donc un air plus respirable. Je pense que c’est réalisable d’enlever toutes les voitures diesel et essence d’ici 2030. Je l’espère ! »