Le scandale de l’affaire Weinstein explose aux États-Unis depuis les révélations du New York Times le 5 octobre. Des personnalités publiques comme Angelina Jolie ou Léa Seydoux, ou de simples femmes, prennent la parole pour dénoncer des agressions sexuelles dont elles ont été victimes.

pierre -louis a repondu a des questions sur la liberation de la parole sur les aggressions sexuelles

Pierre-Louis, 18ans, étudiant :

« Oui la parole se libère et c’est tant mieux. Les victimes doivent pouvoir parler librement de ces choses-là et elles le peuvent de plus en plus. On n’a quand même pas l’habitude que ça prenne autant d’ampleur que le scandale actuel aux États-Unis. Mais cette fois-ci toutes les personnes impliquées sont connues.»

melody a repondu a des questions sur la liberation de la parole sur les aggressions sexuelles

Melody, 20ans, étudiante en anthropologie :

« Un peu, mais ça reste encore trop tabou, la parole des victimes est encadrée, et on a l’impression qu’elles doivent respecter le politiquement correct, même dans leur témoignage. Dans le scandale actuel les victimes sont toutes des stars pourtant ça mis a du temps à éclater, ça montre bien qu’il y a un tabou autour du sujet. »

andré a répondu a des questions à propos de la libération de la parole autour des agressions sexuelles

André, 73ans, retraité :

« Oui, on en parle beaucoup plus qu’il y a 20 ou 30ans par exemple. Maintenant les victimes peuvent parler et se libérer, c’est une très bonne chose d’ailleurs. On en parle plus, mais ça ne veut pas dire qu’il y a plus d’agressions sexuelles. Les gens ont moins peur de prendre la parole pour raconter leur histoire. »

 

isabelle a repodu a des quetion a propos de la libération de la parole au sujet des agressions sexuelles

Isabelle, 48ans, assistante dentaire :

« Non, on en parle pas forcément plus, ça reste un sujet qu’on ne veut pas ou qu’on ose pas aborder en société. Il y a encore des efforts à faire dans ce domaine-là. Si on en parle autant ces derniers temps c’est à cause, ou grâce, à la popularité des personnes concernées. Se libérer de ces choses-là est encore compliqué aujourd’hui. »