Iodines, une start-up toulousaine propose depuis septembre dernier, un service d’autopartage en libre-service. Même si la ville rose compte déjà plusieurs entreprises similaires, ce nouveau venu se différencie.
« Nos clients ne disent plus on va prendre une voiture, ils disent on va prendre une Iodines » s’exclame Corine Poulat co-fondatrice d’Iodines. Nouveau venu sur Toulouse, leurs véhicules sont 100% électriques, une première dans le domaine de l’autopartage. C’est un point important pour cette start-up, pour qui « il est évident de limiter un maximum les émissions de gaz, et par la même occasion les nuisances sonores».
Ce service est aussi le premier à proposer un service de voiturier. « Pour 6€ supplémentaire, un voiturier vous l’amène et peut venir la récupérer où et quand vous le souhaitez, sans vous soucier de trouver une place. En revanche nous ne sommes pas taxis, nos voituriers ne conduisent pas les voitures ». Pour Corine Poulat, « la plupart du temps les voitures sont rattachées à des stations ce qui contraint les gens à les ramener, un peu comme le système des Vélib’ ». Ce nouveau venu permet aux Toulousains de trouver une voiture dans Toulouse et de la laisser n’importe où dans la rue, « on ne voulait pas que les gens soient dans l’obsession de trouver une place » souligne-t-elle.
Un service plus économique
Les autres services d’autopartage toulousains, notamment Citiz, fonctionnent par abonnements, par temps d’utilisation et par kilomètres parcourus. « Nous avons trouvé ce système assez opaque pour le consommateur, qui finalement ne sait pas combien il va payer », indique Corine Poulat. Pour faciliter la vie des usagers, cette nouvelle entreprise propose une tarification simplement en fonction du temps d’utilisation, ce qui d’après elle « ne se fait pas ailleurs. Après observations, nous avons constaté qu’il y avait différents trajets : 10 min, 20 min, ou 1h. Le kilométrage n’est pas pris en compte ». À titre d’exemple, pour un trajet d’une heure chez Iodines, le prix de la location est à 7.99€. Chez Citiz, pour la même durée le prix s’élève à 4.50€ + 0.35€/km.
Enfin, aucune caution et aucun état des lieux n’est demandé par la start-up : « on ne veut pas que les gens perdent du temps à faire un état des lieux avant et après l’utilisation de la voiture, et prennent des photos de tous les impacts, etc. » Jusqu’aujourd’hui, les voitures de cette entreprise n’ont subi aucun dommage, « et nous en sommes agréablement surpris. On s’aperçoit qu’on répond vraiment à un besoin » conclut-elle.