Du 22 septembre au 23 septembre, les cinémas Gaumont Wilson et Labège organisent à eux deux un Marathon Harry Potter. Mais comment considérer son succès aujourd’hui, 17 ans après sa première diffusion ?
Sami, 24 ans, étudiant
« Ça marche encore parce que cette saga, c’est toute une époque. Pour moi, c’est connecté à toute mon enfance. Puis en allant le voir au cinéma, on vit une expérience. On se sent inclus dans une communauté, on partage tout… Regarder les 8 Harry Potter d’affilée, c’est un challenge ».
Camille, 22 ans, étudiante
« Harry Potter, c’est tout un univers. Ça nous emmène dans un autre monde, ça fait rêver. C’est fantasmatique pour tout le monde, je pense. Puis la saga s’étale sur plusieurs années donc elle touche plusieurs générations. C’est pareil que Star Wars ou le Seigneur des Anneaux: ça touche la nostalgie des anciens et attire l’admiration des petits ».
Hugues, 39 ans, vendeur
« C’est tout un héritage culturel… Il y a vraiment une fan attitude autour d’Harry Potter qui explique tout cet engouement. Mais rien ne justifie le fait d’acheter des places de cinéma pour aller le revoir… Surtout au vu des prix proposés. C’est que du business ».
Brigitte, 60 ans, rédactrice en chef
« Pour moi, Harry Potter n’a aucune valeur culturelle. Les premiers films étaient intéressants, après il n’y a que de la redite. Je pense que ça a réellement marqué la génération Y. Le monde de la magie a créé tout un univers, mais il ne s’adresse qu’aux jeunes. Mais le cinéma, c’est un univers à part entière. On est déjà ailleurs qu’à la maison où l’on est tout le temps interrompu, donc je trouve que c’est très bien de faire le marathon entier quand on est fan. Le prix n’est pas excessif, cela revient à 5€ par film ».