L’Occitanie fait partie des 4 régions qui vont tester le vaccin contre la grippe en pharmacie. Début de ce procédé à partir du 6 octobre dans le territoire. Et pour les professionnels du métier, cette nouvelle est une aubaine.
« C’est bien sûr une bonne nouvelle » se réjouit Philippe Goudal, pharmacien toulousain. « Le but est d’avoir plus de vaccinés. Le chiffre étant en constante baisse depuis 2 ans, une division par 2 quasiment » analyse-t-il. Du côté du syndicat des pharmaciens de France en Occitanie, même son de cloche : « Cette mesure est une belle victoire. On a demandé à l’État d’être une région test depuis longtemps. » explique Philippe Vergnes, le coprésident du syndicat. Le professionnel de santé tempère cependant : «vis-à-vis des règles de précautions, on nous impose des choses qui ne sont pas demandées aux infirmiers ou aux médecins».
« On a donc dû faire les formations rapidement »
Une des obligations est le fait que les pharmaciens doivent être formés. « L’annonce fut tardive, en mai […], on a donc dû faire les formations rapidement ». Un apprentissage, mais pas seulement. Les pharmaciens se doivent de présenter une salle aux normes dans leur officine pour procéder aux vaccins. « Personnellement, je ne vaccinerai pas l’année prochaine, mes locaux sont trop petits » mentionne Martine Pampiri aussi pharmacienne rue de la Colombette à Toulouse. Or, ce local de vaccination doit être à l’écart de la pièce principale de la pharmacie. Malgré des inconvénients, les professionnels semblent satisfaits par cette mesure. De plus, le gouvernement compte l’étendre à toutes les pharmacies françaises d’ici automne 2019. L’objectif de santé publique est d’atteindre 75% de couverture vaccinale pour les plus de 65 ans sous suivi médical