Le mouvement des Gilets jaunes est prévu samedi 17 octobre en France. La préservation de l’environnement au détriment de sanctions fiscales soulève le mécontentement populaire. Comprenez-vous cette révolte?
Fabrice, 51 ans, consultant
« Je comprends tout à fait le mouvement de samedi, en revanche je n’y participerai pas. Il y a une incompréhension de l’opinion publique: les problématiques environnementales sont tout aussi importantes. Il y a un réel objectif derrière cette augmentation fiscale. Personne n’est content de voir baisser son pouvoir d’achat, c’est évident, mais est-ce qu’il ne faudrait pas voir un peu plus loin? »
Elsa, 32 ans, kinésithérapeute
« La hausse du prix des carburants peut être compliquée pour certains ménages, je comprends cette initiative citoyenne. Il y a, cependant, une forme de récupération politique pas très saine. Le mouvement est devenu une contestation du gouvernement et ça me dérange. Si c’était une révolte venue des syndicats de travailleurs qui ne peuvent pas se passer de leur véhicule, j’aurai trouvé ça justifiable. »
Jean-Luc, 72 ans, retraité
« Cette révolte semble ne plus être ce qu’elle était au départ. Derrière la protestation contre les prix du carburant il y a un enjeu plus social. Certains se servent des gilets jaunes pour montrer un mécontentement autre. Ce mouvement s’est plus transformé en procès du gouvernement. »
Laura, 24 ans, étudiante
« L’objectif principal est environnemental.C’est la bonne occasion pour revenir sur des questions écologiques, même s’il s’agit de pénalisation financière. Dans l’idée tout le monde est d’accord pour préserver la planète. En revanche quand il s’agit de solutions fiscales on parle de grogne populaire. Je ne comprends pas ce mécontentement social. »