Bigger Inside triple la mise au salon CES de Las Vegas. Cette jeune start-up occitane propose une fusion entre réalité virtuelle, jeu vidéo et laser game.
Casque de réalité virtuelle sur les yeux, capteurs sur le corps, le tout dans une salle de laser game faite sur mesure. C’est une « combinaison de jeu vidéo, de réalité virtuelle et de laser game » que Bigger Inside propose au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas du 8 au 11 janvier. Cette jeune entreprise occitane fait partie des 280 start-up sélectionnées pour représenter l’innovation française à l’international.
« Le concept du jeu est de s’affronter en laser game dans un monde virtuel, tout en se déplaçant dans un véritable espace de plusieurs centaines de mètre carré agrémenté de vrais obstacles » précise Benjamin Rolland, un des trois créateurs de la start-up. Le but : « entrer dans le jeu » au sens littéral. « En bougeant le bras, on fait apparaitre un bouclier. En déplaçant la main vers l’avant, on peut envoyer des boules de feu », illustre le jeune homme.
« Conquérir le monde »
A la veille du CES, le plus grand salon d’innovation technologique au monde, Benjamin Rolland voit grand : « La discipline que nous avons créé pourrait même devenir une nouvelle pratique sportive dans l’e-sport par exemple. Un jour peut être », rêve-t-il. En attendant, « réunis autour d’une passion commune », les trois fondateurs se sont fixés des objectifs concrets : « Ouvrir notre propre salle de jeu à Montpellier. Par la suite, proposer une licence commerciale aux gérants de laser game et conquérir le monde », espère Benjamin Rolland. Cette conquête, il risque de la débuter ce weekend. Le salon accueillant 20 000 visiteurs et 4 500 exposants, c’est un véritable coup de publicité pour cette jeune entreprise. « Aller au CES donne une crédibilité, un rayonnement. C’est une opportunité de se confronter au marché international. De plus, nous rencontrons différents acteurs du milieu, de futurs partenaires ou investisseurs. »
Mais Bigger Inside ne s’arrête pas là. La start-up propose aussi une innovation en matière santé : « La réalité virtuelle peut donner des problèmes de nausées que l’on appelle la cinétose. C’est le même phénomène que lorsqu’on lit en voiture. Le meilleur moyen pour régler les problèmes est donc de se déplacer réellement. En plus, c’est chouette », conclut le jeune entrepreneur.