Depuis maintenant deux mois, les commerçants et les artisans subissent le mouvement des gilets jaunes. Le « collectif des commerçants en colère 31 » a lancé une opération d’envergure en centre-ville ce mercredi à l’approche de l’acte X des Gilets jaunes.
« Commerces à vendre » ! C’est le panneau que plus de 600 artisans et commerçants toulousains ont décidé d’afficher après une réunion exceptionnelle organisée mardi soir. Le but, saturer le standard de la préfecture en affichant son numéro et surtout, montrer leurs colères et leurs difficultés.
Le « collectif des commerçants en colère 31 » réclame désormais à l’État « le retour immédiat de l’ordre public » et la sauvegarde des emplois. Car, en effet, « 50% des magasins ont perdu entre 30% et 60% de leurs chiffres d’affaires », exprime Philippe Roncalli, membre de la fédération des commerçants.
« Des aides ont déjà était octroyés aux commerçants»
Des actions ont, d’ores et déjà, été mises en place. En effet, « la ville a établi un plan Marshall ». La mairie prévoit notamment une exonération des droits de terrasse pour décembre et janvier pour les commerçants des zones touchées par les manifestations. La Chambre du Commerce et de l’Industrie a également mis en place un fonds d’urgence de 300 000€.
« Des aides nous ont déjà était octroyés » reconnaît Philippe Roncalli. Cependant, ce n’est pas assez pour les commerçants toulousains. Leurs exigences sont claires. Ils veulent « une exonération totale des charges sociale, patronale et de la cotisation foncière des entreprises » explique Philippe Rancalli. Selon lui, sans ses aides, cela amènera à la faillite de nombreux commerces toulousains.