La onzième édition du festival Théâtres d’Hivers s’est déroulée du 13 au 16 février. Cette année, 21 troupes de théâtre amateur ont pu se sont produire dans 13 salles toulousaines. Un véritable tremplin pour elles. Explications.
«La première représentation nous a permis d’être programmés durant une semaine au théâtre Le Fil à Plomb», s’enthousiasme le comédien Laurent Paillé, l’un des huit membres de Quar’ton et Compagnie, à propos du festival Théâtres d’Hivers. «Ce fut un honneur, ce théâtre n’a pas l’habitude d’accueillir des amateurs». Ce festival offre en effet une vraie reconnaissance aux petites troupes.
«Tout professionnel a été un jour ou l’autre, un amateur»
Né en 2017 dans les quartiers Nord de Toulouse et s’étendant déjà à d’autres communes comme Launaguet, cet événement contribue aussi à l’enrichissement de la vie culturelle de tous les territoires. Dans ce cadre, Quar’ton et Compagnie a d’ailleurs joué jeudi dernier au centre d’animation de Saint Simon. «L’ambiance était chaleureuse, le public a très bien réagi. Les discussions étaient constructives». Ce festival apporte non seulement aux publics, mais aussi aux troupes. Pour Maryse Dercq, l’une des fondatrices de la troupe, la rencontre avec le public est primordiale : «Ce que nous aimons par-dessus tout, c’est jouer et rencontrer le public. Et les remarques permettent aux acteurs de s’améliorer».
Même son de cloche côté institutionnel. Selon Karima Bendib, animatrice culturelle à la mairie de Toulouse, le festival « répond à l’augmentation croissante des troupes de théâtre amateur mais aussi à la pénurie des lieux d’accueils pour les représentations.» «Tout professionnel a, un jour ou l’autre, été un amateur», conclut-elle.