Alors que le Brexit devait avoir lieu aujourd’hui, les Anglais ne verront pas encore le résultat du référendum du 23 juin 2016. La date butoir a été repoussée au 22 mai en cas d’accord et au 12 avril, si aucun compromis n’est trouvé. Une rupture qui va toucher l’Union européenne et ses habitants. Les Toulousains se sentent-ils concernés ?
Marie, 25 ans, étudiante
« Faisant des études de droit, je m’intéresse aux rebondissements du Brexit. Je me préoccupe tout particulièrement des répercussions possibles sur le droit européen. La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sera aussi vectrice de problèmes économiques en France, ce qui est une deuxième raison de se sentir concerné. »
Philippe, 59 ans, agent immobilier
« Je porte peu d’intérêt au Brexit. Les Britanniques sont à part. Ils ont toujours voulu profiter des bienfaits de l’Union européenne sans jamais subir ces inconvénients. Les Anglais n’ont, par exemple, jamais souhaité avoir la même monnaie. Mais on peut dire que c’est une philosophie qui leur a réussi. »
Manon, 24 ans, infirmière
« Le départ des Britanniques ne me touche pas. Le Brexit ne fait, tout simplement, pas partie de mes préoccupations. Je ne m’intéresse d’ailleurs pas à l’actualité. C’est une erreur de ma part, mais je manque de temps. Je préfère m’investir dans mon travail et passer du temps avec mes proches. »
Pharoah, 36 ans, photographe
« Comme tout le monde, j’ai entendu parler du Brexit aux informations. Mais je n’y porte pas vraiment d’attention. Une amie est revenue d’Angleterre, car le divorce avec l’Union européenne lui posait problème. Mais en tant que français je ne me sens pas concerné. Des échanges avec le Royaume-Uni, il y en aura toujours. »