Aujourd’hui, Doha ouvre ses championnats du monde d’athlétisme 2019. Grégory Bradaï, un athlète de 26 ans licencié à Toulouse court avec les plus grands.
« J’ai déjà participé deux fois aux championnats du monde d’athlétisme, en Pologne en 2014, et à Pékin en 2015. » Et cette année, Grégory Bradaï est invité, du 27 septembre au 6 octobre, par la fédération polynésienne française aux championnats du monde d’athlétisme à Doha. Qualifié aux Jeux du Pacifique cet été, et finaliste du 400 m, le néo-Toulousain prouve ses compétences au sein des sélections de la fédération.
“Je n’étais pas le premier choisi”
Pourtant, le coureur d’origine tahitienne n’est pas le premier sélectionné par la fédération. « Je suis un vieux, je n’étais pas le premier choisi, mais les jeunes ne se sentaient pas de le faire ».
Autre déconvenue, « Je ne peux pas, comme d’habitude, courir le 400 m car la fédération ne veut pas trop d’écart sur les courses. » Une distance qu’il réalise, durant sa saison estivale de 2019, en 49’21. Résultat: la discipline du sprint court lui est imposée, entre 100m et 200m.
Mais, même si l’athlète sait qu’il n’a pas le niveau, celui-ci accepte la proposition. Ses objectifs, « ne pas être ridicule ». Et malgré une certaine appréhension le Néo-Toulousain ne compte pas se laisser abattre, et veut donner son maximum pour réaliser un nouveau record personnel sur 200 m en 22’30 au lieu de 22’73.