Fin août l’enquête publique sur le projet ToulouseEuroSudOuest s’est achevée. Mais, la situation des derniers habitants de la rue du Maroc et de ses environs créer des tensions. Ils se sentent abandonnés.
« Comment peut-on laisser notre rue dans cet état ? » se questionne Ali, habitant de la ruelle, depuis dix ans. Les habitants dénoncent « des poubelles renversées, des fenêtres d’habitations murées, des tags sur de nombreux bâtiments, des rats. Des squatteurs qui dégradent les rez-de-chaussées des derniers résidents, des agressions. En outre, des cafards dans des appartements, des déchets sur les trottoirs, des odeurs pestilentielles, des épaves de voiture ». L’avenue est fantomatique. Pourtant, la rue du Maroc se situe a quelques mètres de la gare Matabiau et du canal du Midi. Malgré sa situation géographique les derniers citadins, se sentent abandonnés. Pour Ali, « c’est la faute du futur projet Teso. Ce dessein à scellé la fin de ma rue et de ses environnements puisqu’il nous privera de soleil à cause de la Tour Occiatnie .»
Des réclamations pour être relogé
« J‘envisage de demander un nouveau logement avec ma famille, car ce n’est plus possible de vivre dans une rue ou l’atmosphère est tendue» déclare Julie, aide soignante. « On essaye de trouver des solutions en fonction des demandes notamment des familles. (…) Trois propositions de relogement seront faites pour chaque habitant ou famille» déclare, Jean Michel Latte, dans une interview accordée à la dépêche du Midi.
Si certains habitants veulent quitter la rue, quelques ultimes résidents souhaitent rester. Pour des raisons économiques, sentimentales, professionnelles et pour sa proximité avec la gare et le centre-ville. « J’ai grandi et j’habite depuis 20 ans dans cette ruelle. Toute ma vie est ici. De plus, la proximité avec le centre-ville me permet de ne pas utiliser ma voiture» témoigne, Mohamed.