Robocath est une jeune start-up française installée à Rouen. Créatrice du R-One, le nouveau robot assistant chirurgical, traitant les maladies cardiovasculaires. Après une réussite dans un hôpital toulousain, Philippe Bencteux, président fondateur de l’entreprise, présente son projet.
À Toulouse, une angioplastie coronaire réussit avec l’assistant robotisé R-One par le Docteur Jean Fajalet de la Clinique Pasteur. C’est l’une des premières réussites du projet sur l’Homme qui a été réalisée dans la ville rose, fin septembre. Un succès après plus de 10 ans de travail: « C’est en découvrant l’une des toutes premières opérations de chirurgie robotique à distance entre la France et les États-Unis que Robocath est née« , raconte Philippe Bencteux, président fondateur de Robocath. L’entreprise a vu le jour en 2009, son but est de « développer une solution technologique capable de répliquer des interventions chirurgicales » . Elle se spécialise dans l’aide aux traitements des maladies cardiovasculaires telle que l’angioplastie coronaire. Une maladie traduite par un rétrécissement des artères du cœur à l’origine des infarctus. Ces robots-chirurgiens deviennent donc populaires par leur rapidité, simplicité et surtout sont « plus sûre grâce à la précision robotique » . Robocath sort son tout premier prototype en 2015 et le certifie en février 2019. Le R-One naît.
Un projet, un succès
Le R-one est une plateforme d’assistance robotique composée de deux éléments : un support avec son bras articulé et un poste de commande radio-protégée. Le poste de commande est lui doté d’une unité de contrôle et d’un panneau de protection contre les rayons X. Philippe Bencteux insiste sur « l’importance du panneau« , il permet « d’éliminer les risques liés à l’exposition du personnel soignant aux rayons« . C’est donc « un projet de taille » puisqu’il permet de « nouvelles possibilités aux gestes du médecin ». Une « précision accrue », une « parfaite stabilité et un accès sécurisé à la lésion » détaille le fondateur de Robocath. C’est un grand succès réalisé en Europe de mélanger robotique et médecine. Le créateur du R-One précise que l’entreprise « s’oriente d’ici 2025 vers le marché neurovasculaire » .