Lisa, une Tarnaise, de 19 ans, vient en aide une fois par semaine aux SDF de Toulouse. Elle leur distribue des vêtements et des produits d’hygiène. Rencontre avec cette jeune femme.
Aider les plus démunis. C’est le dessein de Lisa Millet qui effectue des maraudes une à plusieurs fois dans la semaine. Cette idée lui est venue, un jour ou Lisa regardait une vidéo sur Kevin Ortega, jeune coiffeur pour les SDF. C’est à ce moment, qu’elle décide avec sa collègue de travail Lorelei de mettre en place des maraudes à Toulouse. La jeune coiffeuse explique « nous pratiquons un métier de beauté et d’esthétique. Pour nous, il faut valoriser les gens qui sont dans la rue. Le but : faire comprendre que ces personnes sont comme tout le monde. En outre, les SDF prennent confiance en eux.»
Cette envie d’aider les plus démunies à toujours était dans les gènes de la jeune Rabastinoise. Alors, quand l’occasion s’est présentée, cette coiffeuse de profession à décider d’organiser des maraudes pour les sans-abri dans la ville rose. Pour réaliser cette action, elle collecte des vêtements de saison et des produits hygiéniques en publiant des annonces via sa page facebook.
Des habits mais pas de l’argent
En plus, de ces annonces sur ses réseaux- sociaux, Lisa a le soutien des points de ramassages d’habits « ce système est d’une grande aide pour moi. Je récupère des vêtements gratuits et après je fais le tri en fonction de ce qui est de saison et de ce qui ne l’est pas.» raconte Lisa. Ce ramassage de tenues vestimentaires permet de remplir environ cinq sacs. Une fois la récolte terminée, les vêtements et produits hygiéniques offerts par des donateurs, sont proposés aux sans-abri qui choisissent ce dont ils ont besoin lors des maraudes. Mais, certains SDF réclament de l’argent. Chose, que refuse Lisa : « ce n’est pas que je ne souhaite pas donner de l’argent. Si on devait donner de l’argent, on aurait plus ce côté social avec les sans-abri. De plus, il serait difficile de recueillir des fonds.»
Des liens se créent
Si la jeune femme ne souhaite pas donner de l’argent, cette dernière crée liens avec les personnes qui se trouvent à la rue. « On a nos petits habités. Par conséquent, des liens se tissent entre nous et eux. Par ailleurs, le fait que ces derniers m’appellent par mon prénom lorsque je me promène dans la rue me touche.» D’autre part, la Tarnaise est heureuse de prendre des nouvelles des SDF et d’anciens sans-abri. « C’est touchant de revoir des anciens sans domicile fixe qui me raconte qu’ils ont trouvé un travail ou un logement.»