Lundi 20 janvier se déroulaient les premières épreuves du baccalauréat, nouvelle formule. Les professeurs décident de faire une grève de surveillance et de corrections des copies. Un appel à manifester devant les établissements est lancé. Que pensent les Toulousains de ces perturbations ?
Brigitte, 56 ans, pharmacienne
« Ils défendent leurs droits, et il est difficile de ne pas faire de dégâts lors d’une manifestation. Il faut trouver des solutions pour les élèves qui se retrouveront pénaliser par ces perturbations. C’est leur avenir qui est en jeu. S’ils surnotent ou ne notent pas les copies, cela va engendre des inégalités entre les différents établissements qui ne sont pas tous grévistes. »
Justine, 29 ans, vendeuse
« J’estime que la réforme n’est pas vraiment juste pour le système scolaire. Mais, le corps enseignant a l’habitude de faire grève pour la moindre chose qui ne leur convient pas. Ce n’est pas une situation convenable pour les lycéens qui passent le bac. De plus, les élèves d’un établissement qui fait grève seront surement favorisés pour les vœux Parcoursup, car surnotés. »
Jérôme, 30 ans, entrepreneur
« Ils pourraient trouver d’autres moyens de manifester. Sur le principe je suis d’accord avec eux, ils ont le droit d’exprimer ce qu’ils ressentent. Mais ces perturbations retardent l’apprentissage des élèves. Les professeurs qui surnoteront les élèves leur accorderont des avantages contrairement à ceux qui respecteront les barèmes. Cela va créer des inégalités pour les études post-bac et c’est dommage. »
Baptiste, 27 ans, sans emploi
« S’ils ne menacent pas de faire une grève de surveillance des épreuves ou ne plus noté, voir sur-noté, nous n’aurons jamais su que cette réforme dérangeait encore. Il faut bien engendrer des perturbations pour que les choses changent, et encore cela ne marche pas tout le temps. Les élèves en seront pénalisés, mais redoubler une année ne fait de mal à personne. Il faut faire avancer les choses. »