Mardi 7 décembre, le sénat a approuvé une proposition de loi visant à interdire les thérapies dites de conversion sexuelle, selon le monde. Ces agissements seront désormais punis de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende. Dans les rues de Toulouse, les habitants ont donné leurs avis.

Léa, 24 ans, enseignante

« Notre pays des droits de l’homme a pris du temps avant de comprendre que les thérapies de conversion n’étaient pas normales. Et surtout à adopter de cette loi. Je suis complètement d’accord avec l’interdiction de cette pratique. »


Sylvain, 27 ans, conseiller mobilité

« Choisir son orientation sexuelle est une liberté. En France, on est un pays démocratique, c’est aberrant que des parents veuillent changer celle de leurs enfants. C’est un non-sens. Avec cette loi la liberté individuelle pourra être renforcée, surtout pour les mineurs. »

Camille, 31 ans, responsable formation théâtre

« Je suis totalement d’accord. C’est scandaleux de penser que c’est une maladie. Il faut protéger les enfants qui sont pour beaucoup influencés par leurs parents. Grâce à cette loi, je pense qu’on est sur la bonne voie pour que les personnes transgenres ou homosexuelles soient de moins en moins discriminées. »

Gérard, 68 ans, retraité

« En théorie, bien sûr que c’est une bonne chose. Mais ça ne règlera pas les discours des parents au sein de la famille. Les idées dans les foyers ne vont pas pour autant changer. C’est quand même quelque chose de bien que ces thérapies soient maintenant passibles d’emprisonnement et d’amendes. »