Déjà connu de la justice, un Toulousain de 37 ans a été condamné jeudi 1er février, en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Toulouse, pour violence sur son ex-conjointe et diffusion d’images à caractère sexuel.
Les premiers faits remontent à la nuit du 23 au 24 janvier. Dans un contexte de séparation, l’homme rentre en soirée à leur appartement sans prévenir de sa venue et, qui plus est, alcoolisé. Soupçonnant son ex-campagne de s’être inscrite sur une application de rencontres, il commence à l’insulter et à la pousser. Le Toulousain lui fait ensuite du chantage en menaçant de se suicider.
La jeune femme porte plainte le 26 janvier et subit une interruption totale de travail de 4 jours. Suite à cela, l’homme a interdiction d’approcher la victime. Une interdiction qu’il ne va pas respecter longtemps. Le 30 janvier, il s’introduit dans son appartement avec un double des clés et vole le téléphone de son ex-conjointe. Il fait ensuite du revenge porn : le Toulousain tente de diffuser sur Facebook des photos de la victime nue. La modération bloque l’envoi mais il décide de les partager à 3 hommes de ses contacts.
Revenge porn
Devant la barre, le prévenu reconnaît les faits et ne cesse de répéter qu’il est « désolé » et qu’il « ne recommencera plus ». Son avocat le défend en insistant sur le contexte de rupture et la récente mort de son frère qui l’auraient fait rechuter dans l’alcool. Il décrit un homme avec « l’apparence d’une brute mais qui est fragile à l’intérieur ». La victime, elle, sera moins clémente. Elle dit avoir « tout essayé » et le décrit comme « instable psychologiquement ». « Il s’est ouvert le bras devant moi et me faisait du chantage en disant qu’il allait se suicider », explique-t-elle à la juge.
Finalement, l’homme a été condamné à 12 mois de prison, dont 6 avec sursis. La peine étant aménagée avec bracelet électronique. Il a, par ailleurs, obligation de se soigner, de travailler et d’indemniser la victime à hauteur de 2 500€. Le tout assorti d’une interdiction de contacter la victime et de détenir une arme pendant 5 ans.