Quelques mois après l’arrivée de Primark, la marque de vêtements japonaise Uniqlo ouvrira un magasin en mars prochain à Toulouse. Deux enseignes installées dans des bâtiments historiques du centre-ville. Ces marques ont-elles leur place dans des lieux haussmanniens ?
Jacqueline, 68 ans, retraitée
« C’est la fin de lieux chargés d’histoire. Malgré la volonté de mettre en avant la beauté des bâtiments, les clients ne s’intéressent pas à l’édifice. Selon moi, il faut des réglementations. De plus, la mairie doit s’opposer aux magasins qui souhaitent construire dans des bâtiments historiques. Pour moi, ces lieux peuvent servir par exemple de bibliothèque »
Jamel, 38ans, agent de maîtrise
« Ces enseignes ont leur place dans des édifices historiques. Ces magasins se démarquent des autres, les bâtiments sont mis en valeur. En effet, ils ont gardé des éléments des anciens immeubles. Pas de doute pour moi, ces boutiques font revivre les bâtiments et le centre-ville…»
Laura, 24 ans, vendeuse
« Pour moi, ces enseignes gâchent l’architecture des bâtisses. L’escalier du Primark n’est, par exemple, pas mis en valeur. Ce magasin moderne fait disparaître la structure de type Eiffel. C’est pour cela que les Toulousains doivent montrer leur mécontentement, notamment en manifestant devant les enseignes.»
Ludovic, 33ans, coiffeur
« Des magasins s’ouvrent tous les jours. Et les marques sont obligées de détruire des vestiges de nombreux bâtiments, car l’ambiance de la bâtisse ne correspond pas à la décoration des enseignes. Selon moi, il faut vivre avec son temps. Et les bâtiments doivent suivre cette règle. »