Nouvelle marque de cosmétiques bio et responsable en ligne, Cosmowé souhaite sensibiliser le jeune public. Au programme, des enseignements sur l’estime de soi, la tolérance et la valorisation des différences. Enquête sur cette enseigne d’un nouveau genre.
« On voudrait faire connaître aux enfants la notion de différence » déclare Nathalie Boulenger, une des deux fondatrices de Cosmowé. « Le but serait de les sensibiliser au harcèlement à l’école […] et d’expliquer la diversité des couleurs de peau et des types de cheveux ». Cette initiative pourtant inédite semble naturelle pour cette jeune maman. La naissance de son fils l’a fait relativiser sur les produits qu’elle consommait, notamment les cosmétiques. Le fait d’utiliser des articles respectueux de la planète ne suffit pas. Pour elle, se poser la question sur l’origine des marchandises que l’on utilise tous les jours est essentiel. « J’ai souvent eu des problèmes pour mes cheveux » confie-t-elle, « En tant que femme noire, la plupart du temps, on trouve des produits lissants, alors que je trouve les cheveux crépus très jolis ». Un des meilleurs moyens d’y arriver passe par l’éducation des jeunes enfants dès le plus jeune âge selon Nathalie.
Réapprendre notre consommation quotidienne et remettre en question nos acquis
« Je trouve cela absurde de voir une publicité pour une crème anti-âge à la télévision avec une jeune femme. Où est la logique là-dedans ? » affirme-t-elle. Partisane du concept de la « beauté plurielle », elle choisit des personnes de tout âge, sexe et couleur de peau pour les photos servant à illustrer les produits proposés dans son futur site internet. Les ateliers d’éducation seront basés sur les connaissances scientifiques capillaires et cutanées adaptées pour les plus jeunes. Des discussions parents-enfants feront également partie intégrante du programme. Aidée par sa cousine et cofondatrice Diane, actuellement éducatrice de jeunes enfants, le pari semble presque gagné pour les deux créatrices de Cosmowé.
Le financement participatif lancé le 23 octobre a déjà récolté 1600€ des 3000€ requis pour la mise en service de leur site internet. Il leur restera jusqu’au 3 décembre pour atteindre la somme escomptée.