Né en Angleterre il y a 7 ans, le Dry January fait chaque année, couler beaucoup d’encre. Ce mois sans alcool est encouragé par de nombreux médecins et boudé par les lobbys. Mais en réalité quels sont les bénéfices pour le corps ?
« Le sommeil est meilleur, il y a moins de grignotages et les efforts sportifs sont plus accessibles ». En effet, pour Fanny Mongo, diététicienne à Pibrac, « les bienfaits pour le corps d’un mois sans alcool sont nombreux ». Coline, jeune étudiante toulousaine s’est essayée au défi l’année dernière. « Je me suis sentie légère physiquement mais aussi beaucoup mieux mentalement », confie t-elle. Originaire de la ville rose, Léo, jeune sportif, s’est aussi lancé ce nouveau défi et compte bien le tenir. Pour lui, c’est un bon moyen d’éliminer les excès du mois de décembre. « Un mois sans boire une seule goutte d’alcool permet de se purifier, j’avais déjà essayé pendant 2/3 semaines avant un gros événement sportif », explique t-il. « J’ai vraiment hâte de voir quels vont être les changements », Léo espère voir son rythme cardiaque se ralentir et son sommeil s’améliorer.
Ce jeune homme pense pouvoir réussir sans trop de difficulté à ne pas succomber à la tentation tout au long du mois de janvier. « En temps normal je bois quelques verres le vendredi et parfois un le samedi, mais je reste raisonnable la plus part du temps », ajoute t-il. Le Dry January ne semble pas être aussi simple pour tout le monde, « le plus important, c’est d’avoir vraiment envie de le faire », explique la diététicienne Fanny Mongo.
Comment bien réussir son Dry January ?
Pour tenir son défi du Dry-January jusqu’au bout, la professionnelle de santé conseille de le commencer « quand l’envie vous y pousse ». « Si le mois de janvier vous semble trop compliqué, faites votre sevrage à un moment qui vous conviendra mieux ». « Il ne faut pas avoir honte d’en parler à ses proches ». En effet, selon la diététicienne, si la famille et les amis sont au courant, ils peuvent aider à organiser des repas ou des soirées sans proposer d’alcool. Elle conclue : « dire non à une tentation est souvent une des parties les plus délicate du sevrage ».