Selon l’étude de Greenflex, les Français souhaitent « consommer autrement ». YUKA, lancée en 2018, analyse la composition de produits alimentaires et cosmétiques du quotidien. Pour l’application mobile, un objectif : aider les consommateurs à faire les bons choix pour leur santé. Téléchargée par 15 millions d’utilisateurs, Yuka arrivera-t-elle à faire changer les habitudes ?
Stéphanie, 50 ans, commerciale
« J’ai utilisé Yuka pendant un an, mais maintenant que je sais ce qui est vraiment mauvais, je m’en suis passée. La simplicité d’utilisation m’a marqué ainsi que les alternatives qu’elle présente lorsqu’un des produits scannés est moyen, faible ou médiocre. J’essaie d’améliorer ma consommation en utilisant le vrac pour les produits secs. »
Éric, 35 ans, salarié
« Yuka est trop arbitraire. Certains produits transformés ne sont même pas signalés alors que les produits bruts comme le miel sont dévalorisés. Les additifs font tomber les notes automatiquement. Cette application pourrait améliorer notre consommation et même forcer les industries à changer les compositions de leurs produits, mais la précision est encore à peaufiner. »
Thomas, 28 ans, professeur
« Je ne l’ai jamais utilisé, mais la première question qui me vient est : comment Yuka arrive à se financer ? On assiste à une volonté collective de consommer autrement et les entreprises sont prêtes à tout pour ne pas perdre leurs clients. Si l’application est vraiment indépendante, elle ne peut qu’améliorer la façon de consommer, même si la composition des produits est sur le paquet. »
Estelle, 22 ans, étudiante
« Cela fait environ 5 mois que j’utilise Yuka par curiosité, mais je n’ai pas changé mes habitudes pour autant. Je ne cuisine pas du tout, alors j’achète des plats industriels mal notés sur l’application. Avec les problèmes d’aujourd’hui, j’ai vraiment envie de changer ma façon de consommer, j’essaie d’acheter bio, mais ce n’est pas toujours accessible. »