Le 13 décembre, les Togolais étaient encore une fois dans les rues de Lomé, la capitale. Les revendications sont toujours les mêmes, libérations de prisonniers, fin de « l’état de siège » et aussi le retour à la constitution originelle de 1992. Le président Gnassingbé a affirmé vouloir créer un dialogue avec l’opposition, il est en poste depuis 2005. Les manifestations togolaises commencent à interpeller les états voisins. Le Nigeria, poids lourd de la région s’est dit « inquiet » de la situation au Togo.