Bastien Maysseng, 45 ans, propriétaire de Pizza chez Milo championnat de France de Pizza
Bastien Maysseng, propriétaire de Pizza chez Milo à Saint-Alban. Crédit : Théo Gassier,16 janvier 2025.

Les qualifications régionales pour le 19e Championnat de France de pizza se déroulent ce lundi 20 janvier à Portet-sur-Garonne. Dix-neuf pizzaiolos de toute l’Occitanie s’affronteront pour tenter de convaincre le jury avec leurs pizzas. Bastien Meysseng, du restaurant Pizza Chez Milo, se prépare pour l’épreuve.

« Cette année, c’est champion ou rien, je vois bien la coupe posée ici sur le comptoir ». Bastien Meysseng, 35 ans, est pizzaiolo depuis 14 ans et cette année, il se lance dans une nouvelle aventure. « J’ai déjà fait le concours il y a 6 ans et je suis passé à une place d’être qualifié pour monter à Paris », raconte le propriétaire de Pizza chez Milo depuis près d’un an. En plus de cette revanche personnelle, gagner ce concours serait une vraie reconnaissance pour son établissement : « Cette année je le fais pour mon resto, ça reste un concours connu et reconnu dans la profession ».

Le trentenaire a revu sa préparation pour ne pas commettre les mêmes erreurs qu’à sa dernière expérience : « J’avais demandé pourquoi je n’avais pas était retenu au jury et il m’avait répondu que j’avais perdu des points, car je n’avais pas de couvre-chef, donc cette année, j’ai investi dans une vraie tenue ».

Entrainement minimaliste et développement personnel

Pour trouver la recette parfaite et impressionner le jury, le Haut-Garonnais s’est préparé à sa façon : « Depuis 3 mois, j’avais une recette en tête, mais lundi, 7 jours avec le jour J, je me suis dit que j’allais changer », plaisante Bastien, « je n’ai pas envie de faire et refaire plein de tests, en refaisant, tu perds l’âme du produit ». Son seul entraînement sera donc samedi, deux jours avant le concours, où ses amis feront office de cobayes.

Le dernier challenge pour Bastien sera de réussir à gérer la pression le jour de l’épreuve : « Il ne faudra pas que je panique, en plus on sera filmé donc ça rajoute un peu de stress ». Là aussi, le trentenaire a eu le temps de s’améliorer durant les six années qui ont passé : « J’ai lu beaucoup de livres de développement personnel et j’ai beaucoup pris confiance en moi ». Et si cela ne suffit pas : « Je mettrais un peu de liqueur dans mon café du matin et ça passera ».