Les journalistes ont droit à certains avantages en possédant la carte de presse. De la défiscalisation à l’entrée gratuite dans les musées, découvrez ce dont ils bénéficient.
Le journaliste est comme une « vitrine ». Dans ses reportages il peut être amené à tester des objets, ou encore des endroits où il est allé. La carte de presse permet donc de prouver sa démarche et donc d’obtenir un rabais. Les marques partenaires (ou non) peuvent aussi faire des cadeaux de presse aux journalistes ou aux médias. C’est une manière de rendre visible les produits des entreprises.
Concernant le domaine culturel comme les musées, les cinémas, les théâtres ou encore les événements sportifs, il est possible d’y entrer gratuitement, généralement avec une accréditation. La carte de presse suffit pour entrer dans les musées, mais pour les autres il faut une carte supplémentaire. Les journalistes souhaitant assister à une séance de cinéma sans payer doivent désormais posséder la carte verte. Celle-ci est desservie par Fédération Nationale de la Presse Française (FNPF). De la même manière, il en existe une rouge pour le théâtre et une bleue pour la musique, mais beaucoup moins demandées. Pour accéder aux évènements sportifs importants, la carte de presse n’est plus suffisante. L’Union des Journalistes des Sport en France (UJSF) distribue aux journalistes sportifs la carte sports presse.
Ces cartes spéciales de la FNPF s’obtiennent en envoyant un dossier à la fédération, de la même façon que la carte classique de presse. Concernant la carte sports presse, celle-ci s’obtient en possédant la carte de presse. Les détenteurs de ces cartes « colorées » n’ont pas toujours le statut de journaliste, ce sont des critiques ou des communicants. Les cartes vertes, bleues et rouges permettent de bénéficier de l’abattement fiscal au même titre que les journalistes.
L’avantage complexe
L’abattement fiscal concerne les journalistes soumis à la convention collective de la profession. De plus leurs activités doivent être mentionnées sur les bulletins de salaire. Cette déduction d’impôts de 7 650 € couvre les frais d’un journaliste partiellement ou non remboursé pendant l’année fiscale. Cet abattement concerne donc les frais de communication téléphonique, repas (en partie) ou encore les déplacements (« envoyé en mission »). Si le journaliste est directement défrayé par son employeur, il devra aussi le déclarer, ce qui risque de faire baisser la déduction d’impôts.