En centre-ville toulousain, une chambre abandonnée a été découverte par deux photographes. Au milieu de la modernité toulousaine, la chambre regorgeait de souvenirs des années 70.
Une chambre poussiéreuse des années 70 gardée en état. Dans l’ignorance générale, elle se trouve au dernier étage d’un immeuble Haussmannien à Toulouse. Antoine Jacquiaux et Antoine Chapuy, photographes, ont trouvé cette pièce par hasard en 2018.
Fans de photos de toits toulousains, ils sont rentrés dans un immeuble. « On s’est intéressé à une vieille porte ouverte. Aucune trace de passage sur le sol, de la poussière puis on a trouvé cette chambre. » Raconte Antoine Jacquiaux. Devant leurs yeux, une pièce unique conservée depuis les années 70. Restée à l’abandon depuis près de 50 ans, cette chambre est au même état. Antoine Jacquiaux referme les portes derrière lui dans un esprit de sauvegarde du patrimoine.
L’Urbex en Occitanie
Les photos seront la seule preuve de l’existence de cette pièce. La conservation des lieux est l’un des piliers de la découverte des lieux abandonnés, aussi couramment appelé Urbex.
Les deux Antoine ont plusieurs souvenirs de sorties d’Urbex dans leurs appareils photo. Centrés en Occitanie depuis 3 ans, Antoine Jacquiaux et Antoine Chapuy ont quelques astuces pour dénicher des lieux. Ils recherchent, croisent les informations, réalisent des tracés, s’y déplacent et laissent jouer le hasard. Les deux photographes visitent 20 à 40 lieux en fonction du trajet. Au final, ils ne sauvegarderont que 3 à 4 photos pour leurs galeries. Cela n’empêche pas le ton passionné d’Antoine Jacquiaux : « L’exploration urbaine c’est de l’histoire et de l’amour de la vieille pierre. »
L’empreinte du temps par Antoine Jacquiaux et Antoine Chapuy